Roncalli-Jean XXIII franc-maçon ?

Publié le par Clément LECUYER

  Nous avons de nombreux éléments indiquant que Jean XXIII faisait bien partie de la franc-maçonnerie.

Roncalli aurait été initié dans une secte
de type maçonnique héritière des enseignements rosicruciens en Turquie en 1935 :

http://images.amazon.com/images/P/006065337X.01.LZZZZZZZ.jpg1. Témoignage du Père Malachi Martin (qui a signé ses déclarations), secrétaire du cardinal Bea, présent au Concile). Lors du premier entretien avec L-H Rémy, Monsieur de la Franquerie et Francis Dallais du 03 juin 1996 à New York
 
 A la question "Jean XXIII était-il franc-maçon?", il répondit : «Sur l’appartenance de Jean XXIII à la Franc-Maçonnerie
, toutes les preuves sont dans les archives du Vatican, jalousement gardées par le cardinal Sodano. Lui-même aurait vu des photos prises par son chauffeur dévoilant Jean XXIII fréquentant les loges parisiennes»

 A l'entretien suivant, la question fut reposée :
"Jean XXIII était-il franc-maçon?"
Certains documents l’appellent “frère”. Qu’en pensez-vous?", il répondit de nouveau: "Oui, il fut initié par Vincent Auriol."

Tous ces propos écrits ont été signé par M. Martin




2. Informations reprises par Pier Carpi dans son livre"Les prophéties du pape Jean XXIII," Rome 1976; traduction française Paris 1976, puis 1978). "En 1935, Angelo Roncaldi était nonce apostolique en Turquie. Après une série d'épreuves initiatiques, il entre dans la SOCIETE DU TEMPLE..."
La moitié du livre est pleine de détails similaires.
L'auteur, Pier Carpi, (Les prophéties du pape Jean XXIII) est un "éminent spécialiste de l'ésotérisme, a étudié pendant six ans le texte des prophéties..."
De plus l'auteur s'est fait aider par "des représentants de sociétés initiatiques et ésotériques."


3. Informations confirmées par Jacques Duchaussoy dans son livre "
Mystère et Mission des Rose+Croix ". Les preuves apportées ont dérangé car dans la semaine qui suivit la parution en français du livre, celui-ci disparut de chez tous les libraires et l’éditeur répondit que le titre était "épuisé".

4. On trouve également confirmation dans l'ouvrage intitulé : Enquête sur l'existence des Anges rebelles (de Edward Brasey) ; «Durant la Seconde Guerre mondiale les services secrets britanniques avaient créé une section ap-pelée le “MI 5”, sur l’ordre de Churchill. Cet organisme était chargé de travailler dans le monde de l’occulte afin de déstabiliser le IIIe Reich au moyen d’un rituel magique. “Amado précise que ce rituel eut lieu en pr-sence de personnages tels que Ian Fleming , et avec la bénédiction de l’évêque Angelo Roncalli, INITIE  DE LA SECTE DES ILLUMINATI en Turquie , qui en 1958 deviendra le pape Jean XXIII! Sur sa croix pectorale, il arborait d’ailleurs le signe des Illuminati: un oeil ouvert au centre d’un triangle... Ceci se passait dans une obscure forêt du Sussex, au début de l’année 1941”» (“Enquête sur l’existence des anges rebelles”, de Edouard Brasey, p.259, Filipacci).

5. Informations prouvées par J-A Ponce : En 1983 paraissait au Mexique un livre intitulé: “Introduction à la Franc-Maçonnerie”. Son auteur, Jaime Ayala Ponce n’était pas n’importe qui: “Initié du 33ème degré du rite écossais, membre actif du conseil suprême, premier écrivain maçonnique mexicain”, nous dit-on dans la présentation du livre. Voici ce qu’elle dit:

«En 1935, Angelo Roncalli, archevêque de Mesembria est délégué apostolique en Turquie. Pour lui la vie n’est pas facile. C’est la guerre; comme d’autres prêtres ou religieux, il doit porter des vêtements de laïc. C’est précisément à cette époque qu’
il est invité à rentrer dans une société héritière des enseignements Rose-Croix à qui Louis Claude de Saint-Martin, le comte de Saint Germain et le comte de Cagliostro donnèrent tant de force... Pier Carpi, sérieux chercheur journalistique et détracteur de ces types de sociétés secrètes, paradoxalement devait découvrir au cours de ses recherches, les preuves écrites de l’affiliation maçonnique en Turquie de Angelo Roncalli, qui plus tard serait connu sous le nom de Jean XXIII... Ce grand journaliste nous relate dans son livre le procédé d’affiliation et décrit dans le détail le rituel de cette affiliation. Ainsi il raconte que c’est lors d’une des séances dans une loge qu’Angelo Roncalli tombe en transe mystique et c’est précisément le moment où il énonce ses fameuses prophéties... Tous ceux qui veulent aller plus loin dans cette histoire et connaître davantage ces sociétés, peuvent se procurer dans n’importe quelle librairie l’oeuvre “Les prophéties de Jean XXIII” de Pier Carpi aux Editions Martinet Roca (Espagne)». (Pier Carpi -lui-même franc-maçon- “Les prophéties du pape Jean XXIII” -collection “J’ai Lu”).

 Dans l’ouvrage intitulé “Introduction à la Franc-Maçonnerie”, l’auteur, Jaime Ayala Ponce, “initié du 33ème degré du rite écossais, membre actif du conseil suprême” relate: “Il y a quelques années, le célèbre franc-maçon professeur A. Sierra Partida voulut publier dans les journaux nationaux une copie de l’acte d’intronisation dans une loge de Paris, où on laissait entendre que les profanes Angelo Roncalli et Giovani Montini avaient été emmenés ce même jour pour être initiés aux augustes mystères de la confrérie. Bien en-tendu la presse nationale refusa de publier ceci, aussi le professeur fit lui-même faire les copies qui circulè-rent dans les cercles maçonniques du pays.
“Angelo Roncalli et Giovanni Montini , plus connus sous le nom de Jean XXIII et Paul VI, firent de nombreuses réformes dans le culte catholique afin de l’adapter aux temps modernes dans lesquels ils vivaient.
“S’il reste encore quelque doute, nous invitons tous ceux qui le désirent à lire et étudier le Concile Vatican II de Jean XXIII et nous verrons que
beaucoup de fondements se basent sur les principes et postulats de la Franc-Maçonnerie.
“Si quelque fanatique doutait encore de ce que j’avance, je lui demanderais la raison pour laquelle Jean XXIII a décidé l’abolition de la bulle d’excommunication qui existait encore avant qu’il ne fût le successeur de saint Pierre”.


6.  Témoignage de Franco Bellegrandi, ex-Camérier de Cape et d’Epée de Sa Sainteté et collaborateur de “L’Osservatore Romano” (op. cit., p.176) écrit aussi que: “A l’époque du Concile fut répandue chez les Pères une publication circonstanciée qui accusait d’illégitimité l’élection de Jean XXIII parce que voulue par la Franc-Maçonnerie et qui indiquait Roncalli comme appartenant à cette Secte depuis les années de sa nonciature en Turquie”.
Cette publication fit sortir de ses gonds le “bon Pape”, lequel ordonna une perquisition chez les évêques les plus suspects d’intolérance envers le “nouveau cours” (Ibid). Bellegrandi raconte en outre que Roncalli, qui condamnait officiellement le matérialisme marxiste, recevait fréquemment dans ses appartements privés le chef du Parti communiste italien Palmiro Togliatti, et que plus d’une fois il le retint à dîner. A ce sujet notre mémorialiste rapporte, enfin, un épisode qui a pour protagoniste le baron Marsaudon. Pie XII étant encore pape, la nouvelle lui parvint que le ministre de l’Ordre de Malte à Paris, qui était justement Marsaudon, était maçon. L’ecclésiastique chargé de l’enquête, Mgr Rossi-Stockalper, chapelain de l’Ordre de Malte et Chanoine de Sainte Marie Majeure, ayant vérifié que Marsaudon était réellement un degré trente-trois, se rendit à la nonciature pour parler de la chose directement avec le nonce.

«Le gros prêtre de Sotto il Monte -écrit Bellegrandi- entre un sourire et une plaisanterie, renvoya le chapelain de l’Ordre de Malte au secrétaire de la nonciature, Monseigneur Bruno Heim. Ce prêtre, devenu aujourd’hui “apostolic legate” en Grande-Bretagne, finit d’étonner l’envoyé de Rome avec son clergyman et la pipe qu’il fumait et ensuite avec ses ahurissantes affirmations sur la maçonnerie qu’il définissait comme “l’une des dernières forces de conservation sociale qu’il y ait au monde et, donc, une force de conservation religieuse”. Et avec un jugement enthousiaste sur le baron Marsaudon, qui avait eu le mérite de faire com-prendre à la nonciature la valeur transcendante de la maçonnerie. C’est justement pour ce mérite, qui était le sien, que le nonce à Paris, Angelo Giuseppe Roncalli, avait appuyé et fait passer sa nomination comme mi-nistre de l’Ordre de Malte à Paris.
Monseigneur Stockalper avait été ahuri de cette révélation, et il reçut le coup de grâce quand, protestant en disant que
le canon 2335 du Droit Canon prévoyait l’excommunication pour les affiliés à la maçonnerie, il s’entendit répondre par son interlocuteur, entre deux bouffées parfumées de sa grosse pipe, que “la nonciature à Paris travaillait en grand secret à la réconciliation de l’Eglise catholique avec la maçonnerie”. C’était en 1950!» (Docteur Carlo Alberto Agnoli, op. cit.).

«En 1949, Mgr Roncalli a dit, entre autres, au sujet de la Franc-Maçonnerie: “Qu’est-ce qui nous sépare en réalité? Nos idées? C’est vraiment peu de choses”» (Baresch, “Eglise catholique et franc-maçonnerie”, conclusion).



7. Roncalli entra aussi en franc-maçonnerie à Paris : Information fournie par l’abbé Mouraux dans sa revue Bonum certamen; l’abbé Mou­raux avait un paroissien, dont le frère était inscrit dans la même loge que Roncalli. De plus, on peut lire dans le  "Bonum Certamen 122" ( p.7):  «Nonce à Paris, Mgr Roncalli recevait à table ouverte Edouard Herriot et Vincent Auriol, francs-maçons notoires et politiciens qui menaient une action persécutrice de l’Eglise. Dans la chaleur d’un banquet, il leur dit un jour: “Ce qui nous sépare est de peu d’importance”. Tout son bonheur semblait être celui de la table où il voulait avant tout plaire»

8. Aveu du chef de la franc-maçonnerie italienne, le Grand Maître du Grand Orient d’Italie (en 1994) :
« Quant à cela, il semble que Jean XXIII ait été initié dans une loge maçonnique parisienne et qu’il ait participé aux travaux des ateliers d’Istanbul. » (Giovanni Cubeddu, 30 Days, n° 2-1994, p. 25.)

«En 1949, Mgr Roncalli a dit, entre autres, au sujet de la Franc-Maçonnerie: “Qu’est-ce qui nous sépare en réalité? Nos idées? C’est vraiment peu de choses”» (Baresch, “Eglise catholique et franc-maçonnerie”, conclusion).


9. Dans le livre du Père paulinien Rosario Esposito “Les grandes concordances entre Eglise et maçonnerie” nous lisons le texte d’une interview accordée par le baron Yves Marsaudon, 33ème grade le plus élevé du Rite Ecossais Ancien et Accepté, dans son livre “L’oecuménisme vu par un Franc-Maçon de Tradition”. Nous citons ci-après quelques extraits de cette interview publiée par le journal “Le Juvénal” du 25-9-1964 et accordée à André Faucher:

Marsaudon: “J’étais très lié à Mgr Roncalli, nonce apostolique à Paris. Il m’a reçu plusieurs fois à la Nonciature et à diverses occasions, il est venu à mon domicile de Bellevue en Seine-et-Oise. Quand j’ai été nommé ministre de l’Ordre de Malte, j’ai manifesté au Nonce mes perplexités à cause de mon appartenance à la maçonnerie.
Mgr Roncalli m’a conseillé formellement de rester dans la maçonnerie”.

-”Vous a-t-il reçu après son élévation à la tiare?”

Marsaudon: “Oui, il m’a reçu à Castelgandolfo en ma qualité de ministre émérite de l’Ordre de Malte, et il m’a donné sa bénédiction en me renouvelant son encouragement pour une oeuvre de rapprochement entre les Eglises, comme aussi entre l’Eglise et la maçonnerie de Tradition”» (Docteur Carlo Alberto Agnoli, op. cit.).


10. Le 18 décembre 1993, l’avocat napolitain Virgilio Gaito était élu Grand Maître du Grand Orient d’Italie, Obédience maçonnique dite de Palazzo Giustiniani. Peu après, le Grand Maître accordait deux entrevues significatives, la première à Fabio Andriola, journaliste de L’Italia Settimanale, la seconde à Giovani Cubeddu, correspondant de Trenta Giorni, mensuel, dirigé par Giulio Andreotti, du mouvement Communion et Libéra-tion. Lors de ces deux entrevues, Gaito fit une allusion à Jean XXIII. Nous rapportons ici les questions et les réponses significatives.

Andriola demanda à Gaito: “Croyez-vous qu’il y ait des prêtres dans les loges du Grand-Orient, on dit que certains cardinaux ont été des frères...”? Le Grand Maître répondit: “Probablement. Moi, je n’en ai pas connaissance.
On dit que Jean XXIII a été initié à la maçonnerie lorsqu’il était nonce à Paris. Je rapporte ce qui m’a été dit. D’ailleurs dans ses messages j’ai saisi de nombreux aspects proprement maçonniques. Lui entendre dire qu’il faut mettre l’accent sur l’homme m’a beaucoup plu” (“La Loggia è una casa di vetro”, Inter-view de Virgilo Gaito par Fabio Andriola, publiée dans L’Italia settimanale du 26 janvier 1994, n°3, p.74).
A propos des rapports entre Eglise catholique et maçonnerie, le Grand Maître répond: “Nous ac-cueillons tous les hommes libres, tous les esprits libres. D’ailleurs, il semblerait que
le pape Jean XXIII ait été initié à Paris et qu’il ait participé aux travaux des Ateliers à Istanbul(“Giuliano il Teista”. Interview de Virgilo Gaito par Giovani Cubeddu, publiée dans Trenta Giorni, n°2, février 1994, p.29)» (Sodalitium, n°42, “Le Pape du Concile”, XIXème partie, p.33).
Ces contacts avec la Franc-Maçonnerie ne sont pas sans conséquence. En effet c’est Jean XXIII qui amorcera le processus de levée de l’excommunication des francs-maçons; ce qu’achèvera Jean-Paul II dans le Nouveau Code de Droit Canon de 1983. L’appartenance à la Franc-Maçonnerie comme l’adhésion au mo-dernisme ou au communisme ne figurent plus dans la liste des positions sanctionnées par l’excommunication.




L'élection de Roncalli programmé par les réseaux francs-maçons 
:

1. Dès avant son élection, Roncalli reçut du pouvoir oc­culte l’annonce qu’il serait pape ainsi que les instructions pour gouverner l’Église selon les vues des loges, et notamment en convoquant un concile. Le bulletin occultiste Les échos du surnaturel publia, en effet, le témoignage de Gaston Bardet, auteur de plusieurs ouvrages pseudo-mystiques, pour ne pas dire lucifériens. Son nom d’initiation est « Jean de la joie ». Il est martiniste. Saint-Martin, franc-maçon du XVIIIe siècle, finança la Révolution française et fonda sa propre secte luciférienne, celle des « martinistes ». Voici donc le témoignage de Gaston Bardet.

« En ce qui concerne le concile, j’ai écrit au cardinal Roncalli (ancien nonce à Paris dont j’étais le conseiller) à la date du 14 août 1954, pour lui annoncer son élection future [à la papauté] et lui demander un rendez-vous pendant les vacances à son pays natal en vue d’étudier son premier travail [...]: le Concile. Et je précisais: «Voudriez-vous réfléchir sur tout cela, car il n’y aura pas de temps à tergiverser. Dès l’ascension au trône pontifical, le plan doit se dérouler instantanément et surprendre tous les politiques» » (Les échos du surnaturel, décembre 1961 / janvier 1962, in: Latour, Loubier et Alexandre: Qui occupe le siège de Pierre?, Villegenon 1984, p. 17).



2. Franco Bellegrandi, ex-Camérier de Cape et d’Epée de Sa Sainteté et collaborateur de “L’Osservatore Romano”, écrivait en 1977 un livre intitulé “Nichitaroncalli” qui ne fut publié qu’en 1994, et dont la présentation publique à Rome provoqua un certain émoi dans la presse nationale car, parmi les personnalités présentes, il y avait le cardinal Silvio Oddi.
Dans cet ouvrage il raconte ce qu’il a vu et entendu au Vatican. C’est ainsi qu’au mois de septembre 1958, peu de temps avant le Conclave, l’auteur recevait ces confidences:
«Je me trouvais en voiture avec un personnage que je savais être une haute autorité maçonnique en contact avec le Vatican. Celui-ci me dit: Le prochain pape ne sera pas Siri, comme le bruit court dans certains cercles romains, parce que c’est un cardinal trop autoritaire. Il sera élu un pape de conciliation. A déjà été choisi, le patriarche de Venise Roncalli. Je répliquais surpris: “Choisi par qui?” “Par nos maçons représentés au Conclave” m’a t-il répondu sereinement. Sur ce, je répliquais: “Y a-t-il des maçons au Conclave?” “Certainement, me dit-il, l’Eglise est entre nos mains”. Je répliquais de nouveau: “Alors, qui commande l’Eglise?” Après un bref silence, mon interlocuteur précisa: “Personne ne peut dire où se trouve la tête. La tête est occulte”.
Le jour suivant, le Comte Sella (d’une famille très connue en Italie, n.d.r.) a écrit dans un document officiel, qui aujourd’hui est conservé dans le coffre-fort d’un notaire, le nom et le prénom de ce personnage ainsi que sa stupéfiante déclaration, complétée par le mois, l’année, le jour et l’heure». (“Nichitaroncalli”” p.62, Ed. Eiles, Roma).


L’élection de Roncalli rassure les Loges


  Angelo Giuseppe Roncalli fut élu, à soixante-dix-sept ans, l’après-midi du 28 octobre 1958, au onzième scrutin et il devint Jean XXIII !

Cette élection plut au vieil ami de Mgr Roncalli,
le franc-maçon Marsaudon, qui écrivit: “Nous eûmes tout d’abord la très grande joie de recevoir dans les 48 heures un accusé de réception à nos respectueuses félicitations. Pour nous c’était une grande émotion, mais pour beaucoup de nos amis ce fut un signe” (Yves Marsaudon: “L’oecuménisme vu par un franc-maçon de tradition”, Ed. Vitiano Paris, 1964, p.4).

«A peine élu, Jean XXIII reçut les plus vives félicitations du grand rabbin d’Israël Isaac Herzog, de “l’archevêque” anglican Geoffroy Fischer , et de Paul Robinson, président des Eglises fédérées, ainsi que du chef de l’“Eglise Orthodoxe russe”, le Patriarche Alexis.

Le protestant américain souhaitait que la 'papauté'  (de Jean XXIII) mène à une meilleure entente entre les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté» (Sodalitium, n°34: “Le Pape du Concile”, XIème partie -le début du pontificat de Jean XXIII-, p55).

«Apprenant l’élection au souverain Pontificat de son ancien collègue à Paris, Burkardt écrivit à un intime, Marx Richter, la lettre suivante dont voici quelques extraits significatifs: «...L’aptitude (de Roncalli) à croire aux miracles, le respect du Sacré, ne sont pas son fait.
C’est un déiste et un rationaliste, avec la meilleure tendance à se mettre au service de la justice sociale... Il changera beaucoup de choses; après lui, l’Eglise ne sera plus la même» (Bonum Certamen n°122, revue de l’abbé Mouraux, p.7).

Dans son livre “Christianisme et Franc-Maçonnerie”, Léon de Poncins écrit: «Avec l’avènement de Jean XXIII et les nouvelles conceptions d’oecuménisme, il y eut brusquement comme une explosion.
On vit surgir une floraison d’ouvrages consacrés à la Franc-Maçonnerie et une collection d’écrivains, historiens, philosophes, journalistes, politiciens, conférenciers, oeuvrèrent chacun dans sa spécialité en faveur d’une réconciliation de l’Eglise catholique et de la Franc-Maçonnerie. On avait nettement l’impression d’une campagne internationale, méthodiquement orchestrée dont le centre d’impulsion était en France» (pp.14-15).


Les hommages de la Franc-Maçonnerie au “bon pape Jean”

  N’est-il donc pas tout naturel qu’à la mort de Jean XXIII (dès le lendemain), on puisse lire ceci sur une affiche des francs-maçons mexicains: “La Grande Loge occidentale mexicaine et ses confrères, à l’occasion de la mort du Pape Jean XXIII, annoncent officiellement leur peine pour la disparition de ce grand homme qui a révolutionné les idées, pensées et formes d’agir de la liturgie catholique romaine. Les encycliques “Mater et Magistra” et “Pacem in Terris” ont révolutionné les concepts en faveur des droits de l’homme et de sa liberté. L’humanité a perdu un grand homme et nous, francs-maçons, reconnaissons en lui ses principes élevés, son humanitarisme et ses qualités de grand libéral” (Guadalajara 3.6.63 Lic. José Guadalupe Zuno Journal mexi-cain “El Informador”).


-----------------

Quatre ans avant le décès de Pie XII, la franc-maçonnerie avait donc déjà désigné son successeur et lui avait assigné son premier travail: convoquer un conciliabule révolutionnaire, téléguidé par les loges !




> Ce qu'il faut en tirer : La
Franc-maçonnerie est le réseau qui a été le plus condamné par l'Eglise. Or, un catholique franc-maçon est excommunié ipso facto. Il n'est plus, en tant que tel, membre de l'Eglise catholique. Or, un non catholique ne peut pas être pape. Donc, Roncalli, qui était très probablement franc-maçon, est pour le moins un "pape" douteux ; il ne pouvait pas détenir l'autorité pontificale (mais pas seulement pour cette raison).